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Pommes de terre De moins bons rendements pour une production prévue en baisse de 2 Mt

Un communiqué du Nepg (Groupement des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen) évalue la récolte 2010 de pommes de terre de consommation inférieure de 2 millions de tonnes à celle de l’année dernière, à un peu moins de 22,9 Mt. Une baisse résultant de moins bons rendements (- 8 %).

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La Belgique serait le seul pays profitant d’une
production en augmentation (+ 5,4 %) par
rapport à l’année dernière, grâce à une
surface de culture en hausse de 9,2 %. (© Nepg)

Le Nepg, représentant les cinq principaux pays producteurs de pommes de terre (Angleterre, Allemagne, Pays-Bas, Belgique et France), s’attend à une baisse de production de 2 millions de tonnes (- 8,4 %), en 2010 par rapport à l’année dernière. Évaluée à 22.872.000 tonnes, cette estimation de récolte tient compte de la production de pommes de terre hâtives pour l’industrie, récemment arrachées (chiffres réels pour cette catégorie).

Rendement moyen à 42,9 t/ha mais qualité au rendez-vous

La surface totale implantée en pommes de terre pour les pays membres du Nepg reste stable (- 0,1 %). Le rendement moyen s’élèverait à 42,9 t/ha, contre 46,8 t/ha l’année dernière). « Cette campagne, concernant les rendements, s’approche de l’année 2006 caractérisée par une sécheresse importante, et un rendement moyen à 42,6 t/ha. Ces données seront mises à jour début novembre, une fois les récoltes terminées. »

Le Nepg se satisfait cependant d’une qualité globalement au rendez-vous malgré les conditions de production difficiles. Les producteurs s’attendent pourtant à des problèmes de qualité sur certains lots, liés à une matière sèche trop faible, des tubercules plus petits et des symptômes de repousses. « Les rendements industriels dans les usines de produits transformés à base de pommes de terre seront moins élevés. En effet, pour le même volume de produits finis, le besoin en matière première sera plus important, du fait des teneurs en matière sèche plus faibles. »

Pression sur les prix à court terme

Concernant les marchés, le Nepg émet l’hypothèse que « durant la période de récolte, des producteurs pourraient décider de ne pas conserver une partie de leurs pommes de terre, par crainte de mauvaise évolution des lots. Cela risque d’engendrer une pression sur les prix à court terme. » Le groupement prévoit ainsi des cours de pommes de terre beaucoup plus élevés à la fin de l’année et début 2011. « La situation du marché à terme (243 €/t échéance avril 2011 – Eurex – Processing Potato au 13/09/10) et les transactions réalisées avec une échéance printemps 2011 prouvent que cette prévision semble tout à fait réaliste. »

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